L'état économique et les objectifs
2013-01-30 16:30
 Le développement économique : l'économie de l'ancien Tibet était très précaire et arriéré. Géographiquement enclavé, l'ancien Tibet, ignorant totalement l'industrie moderne, n'avait comme activités que l'élevage et l'agriculture et l'artisanat d'une faible envergure. Depuis la réforme démocratique en 1959 et notamment depuis la réforme et l'ouverture sur l'extérieur en 1979, le pas de la construction économique de la Région autonome s'est accéléré. On y a établi l'industrie moderne, les secteurs de transport et de télécommunications, et assuré des progrès notables aux secteurs d'élevage, d'agriculture et de commerce déjà existants. En 1994, le PNB (Produit Nntérieur Brut) de toute la Région autonome a atteint 4,17 milliards de yuans, soit une hausse de 8,6% sur l'année précédente. La valeur globale de l'agriculture s'est élevée à 2,45 milliards de yuans, soit 5 fois plus importante qu'en 1978 et une augmentation de 4,5% par rapport à l'année précédente. La valeur de production de l'élevage a atteint 2 milliards, et le taux d'abattage des berstiaux a été de 18%. La valeur globale de l'industrie a été portée à 535 millions de yuans, soit une croissance de 12% sur l'année précédente. 2,02 milliards de yuans d'investissements destinés aux immobilisations ont été accomli dans toute la société, et ces investissements ont été consentis essentiellement dans les secteurs d'infrastructures comme le transport, l'énergie et les télécommunications ainsi que dans le secteur minier et de matériaux de construction. En 1994, le volume global de la vente au détail de toute la société a atteint 2,5 milliards de yuans, soit une hausse de 27,6% par rapport à l'année précédente.

Les politiques économiques : Depuis le début des années 50 du 20ème siècle, l'Etat a accordé une assitance spéciale au développement économique du Tibet. Il lui a alloué d'énormes subventions financières, des subventions destinées aux projets spécifiques et des fonds de construction destinés aux projets clés tout en amenant au Tibet une grande quantité de matériels. Depuis l'entrée dans les années 80 du 20ème siècle, cette assistance a été intensifiée d'année en année. Le gouvernement central affecte chaque année des subventions d'un montant d'un milliard de yuans. Il a mobilisé et organisé les diverses provinces, régions autonomes et municipalités de l'intérieur du pays pour soutenir secteur par secteur le Tibet dans les domaines de la main-d'oeuvre, du matériel et des finances et des technologies. Le gouvernement central a adopté en outre des politiques spéciales pour aider le Tibet à développer son économie et à améliorer les conditions de vie de la population. Pendant plus de 40 ans, les fonds destinés aux projets clés d'infrastructures affectés par le gouvernement central au Tibet ont  totalisé à 35 milliards de yuans. Depuis 1980, l'Etat a adopté une politique consistant à permettre aux agriculteurs et pasteurs du Tibet de se remettre et d'accumuler des forces. « Les terres ont été distribuées aux foyers paysans pour qu'ils puissent les exploiter en toute autonomie et pendant une période assez longue ». « Le cheptel a été distribué également aux pasteurs pour qu'ils puissent l'élever individuellement et qu'ils s'adonnent à l'exploitaton en toute autonome pendant une période assez longue ». De plus, les agriculteurs et les pasteurs jouissent de l'exemption des impôts agricoles et d'élevage. Pour les enteprises industrielles et commeciales à propriété collective ou privée et qui se consacrent à la production et à la commercialisation des objets nécessaires des Tibétains, elles jouissent également de l'exemption des impôts industriels et commerciaux. De surccroît, toutes les taxtes ont été supprimées en faveur des paysans et des pasteurs qui vendent ou échangent avec les autres, individuellement ou collectivement, des produits agricoles, d'élevage et d'artisanat sur le marché. L'Etat a décidé de mettre en vigueur au Tibet des politiques préféentielles dans les différents domaines dont les finances, l'imposition, l'investissement, la subvention des prix, le commerce extérieur, la réforme des entreprises, l'agriculture et les politiques à l'égard des régions rurales etc. En ce qui concerne les subventions financières accordées au Tibet par le gouvernement central, a été appliquée la politique consistant à « vérifier la base, à accroître les normes de manière progressive et à soutenir des projets spéciaux ». En ce qui concerne l'imposition, a été appliquée la politique consistant à « unifier le système fiscal, à le réajuster de manière appropriée et en cas de nécessité, à réduire les impôts et à simplifier l'imposition ». Dans son assistance au Tibet, l'accent a été mis sur les projets d'ossature de grande et de moyenne importance dans les domaines de l'énergie, du transport, des télécommunications et de l'exploitation complète. L'accent a été mis également sur les projets du développement social. Compte tenu des retombées provoquées au Tibet par la mise en vigueur des mesures de réajustement de prix par le gouverneement central, l'Etat lui a accordé des subventions dans des proportions appropriées. Pour le commerce extérieur du Tibet, a été appliqué le principe consistant à « assouplir les politiques, à élargir l'ouverture et à accélérer le développement ». L'Etat encourage les particuliers à défricher des terres incultes, des bas-fonds de rivières et des versants de montagnes en friche pour y planter des cultures, des arbres et des herbes à conditions que les terres et les prairies demeurent toujours des prorpriétés de l'Etat. Ce faisant, a été appliquée la politique immuable pour longtemps et permettant aux exploitants d'en titrer des profits et à leurs descendants de bénéficier du droit de succession.

Les objectifs du développement économique : A présent, la Région autonome du Tibet concrétise intégralement l'esprit de la 3ème Réunion sur le travail du Tibet tenue en juillet 1994 et a défini les objectifs du développement économique et social pour les dernièes années du 20ème siècle. Le taux de croissance du PNB (Produit National Brut) est prévu en moyenne 10% par an; en 2000, le PNB atteindra 7 milliards de yuans ; en 2000, la production globale des céréales atteindra 1 million de tonnes ; Pour la productin électrique, les installations d'une puissance de 400 mille kw seront mises en service; le taux de scolarisation des enfants atteindra 80%. Pour réaliser les objectifs susmentionnés, la Région autonome du Tibet a décidé de mettre l'accent du développement sur les secteurs suivants :

--On consentira de grands efforts pour développer l'économie des régions ayant comme activités principales l'agriculture et l'élevage. Les régions agricoles du centre du Tibet doivent se consacrer essentiellement à la production céréalière tout en développant la production sylvicole, frutière et maraîchère. Les régions dites semi-agricole et semi-d'élevage, on veillera à accroîtr la part de l'élevage et à emprunter la voie de développement combinant l'agriculture et l'élevage. Pour ces régions, on s'efforcera de se satisfaire et même disposer d'excédents en céréales, en viande et en produits laitiers. Pour les régions qui n'ont pas d'autres activités que l'élevage, il faut mettre l'accent sur la production et la transformation des produits d'élevage. Les régions forêstière et les régions frontalières devront développer essentiellement des produits de  transformation plus avancée et assurer l'utilisation complète des produits sylvicoles tout en activant les échanges commerciaux aux frontières et l'exploitation diversifiée. Il faut intensifier l'aménagement des champs cultivables et des prairies tout en mettant l'accent sur les travaux hydrauliques, accroître les étendues irriguées, aménager les terres au rendement moyen ou inférieur, et amender le sol. Il faut développer l'agriculture en s'appuyant sur les sciences et les technologies, généraliser les techniques applicables et les espèces et variétés sélectionnées, soutenir les entreprises rurales bien équipées, performantes et qui ont déjà une certaine envergure.

--Le développement actif de l'industrie. On veillera à réajuster la structure industrielle, à s'adonner à l'exploitation, à l'utilisation et à la mise en valeur des trois grandes catégories de ressources que sont les produits miniers, les produits sylvicoles et les produits d'élevage pour former ainsi des secteurs d'activités de pilier. On veillera également à intensifier la refonte technique des entreprises industrielles et à accroître la part de la valeur industrielle qu'elle représente dans le PNB (Produit National Brut).

--Le développement à l'avance et de manière appropriée de la construction d'infrastructures d'énergie, de transport et de télécommunications. On veillera à accélérer les travaux des centrales grandes et moyennes en cours de construction et ceux de petites centrales hydrauliques des régions rurales tout en faisant des efforts pour construire quelques nouvelles centrales d'ossature électriques. On veillera à accélérer la construction de routes rurales de sorte qu'un réseau de voies de communication soit formé, susceptible de dessrvir tous les coins de la région. On veillera en outre à développer les chemins de fer et l'aviation civile. Dans le domaine de télécommunications, on veillera à établir un réseau de télécommunications à distance par fibre optique et un réseau de téléphone à contrôle programmé en vue d'assurer l'émergence en 2000 au Tibet d'un système de télécommunications commode, rapide et efficace, de généraliser le téléphone numérique dans tous les districts et d'inclure 80% de ces derniers dans le réseau national d'échanges automatiques.

I'accélération de la réforme du système économique :

Suivant l'objectif visant à établir le système de l'économie de marché socialiste, la Région autonome du Tibet accélérera le pas de la réforme dans les domaines des entreprises publiques, de l'agriculture, de l'élevage, du système du macro-contrôle, du système de commercialisation et du système de la protection sociale. En ce qui concerne la réforme des entreprises publiques, on explorera la possibilité de convertir ces entreprises en des sociétés d'Etat à capitaux chinois et des sociétés à responsabilité limitée. En ce qui concerne la réforme du système de la commercialisation, on fera progresser la réforme des prix et mettra sur pied un mécanisme de prix dont le fonctionnement dépend principalement du marché. En ce qui concerne la réforme du système financier et fiscal, on établira un nouveau système financier axé sur la répartition fiscale et les impôts devront être perçus  en fonction du  chiffre d'affaires basé essentiellement sur la valeur ajoutée. On unifiera les impôts sur le revenu des entreprises à capitaux chinois et des particuliers en s'efforçant d'agir en conformité aux pratiques nationales sur le plan institutionnel.
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